EN ATTENDANT LA VIDEO

 

Bonjour,

Aujourd'hui, mon amie Florence chez qui je passe quelques jours à Sarzeau (Morbihan) m'a proposé de prendre mon crayon pour entrer en contact avec plusieurs personnes : son père d'une part, et d'autre part avec Alexis, le fils âgé d'une de ses amies, décédé à 4 ans et demi. Nous avons réalisé une vidéo que je mettrai en ligne dans quelques jours après mon retour à Villers-Cotterêts. Nous espérions aussi un contact avec Matthieu mais nous n'avions pas assez de batterie ce qui nous obligera à recommencer un autre jour.

Voici ce que nous avons reçu :

Mon poussin et non mon "petit coq"... je suis heureux comme d'habitude de pouvoir te parler.

J'ai compris ta question porte bien sur mon "voyage" et non sur l'accident en lui -même.

La Lumière indescriptible que j'ai captée dès l'instant (!) est magnifique. J'ai été comme "aspiré" - tout de suite, j'ai ressenti une sorte d'allègement, je ne sentais plus aucun poids - tout était léger, transparent. Une sorte de brouillard a du être traversé mais je ressentais une grande douceur -

J'entendais encore certaines choses du "terrestre" mais très éloignées - rien ne pouvait me retenir -  Cette aspiration était grandissante mais j'allais sans crainte - Je me disais que cela n'arrêterait jamais mais progressivement tout s'est adouci et je suis arrivé dans un "espace" très calme - comme une clairière -

ici tout était lumineux et tendre. J'ai rencontré plusieurs personnes qui semblaient m'attendre. Je n'ai pas de notion de temps à vous donner - comment expliquer cette INSTANTANEITE ? ce n'et pas une question de vitesse mais d'instantanéïté.

J'ai été accueilli par trois hommes si tant est que l'on puisse encore dire "homme" ou "femme"

Les visages étaient nettement "visibles" et plein de bonté alors que ce que vous appelleriez "CORPS" n'étaient qu'un voile blanc.

Henry
Michel
Jean-Pierre

J'ai appris aussitôt que le monde où j'étais n'était plus le monde terrestre. cela ne m'a pas effrayé sauf de comprendre que je vous avais quittées.

Cela n'est pas exactement cela... je SAVAIS que je ne pouvais - que je ne DEVAIS pas revenir mais je ressentais les douleurs que mon départ allait provoquer - J'ai du lutter un certain temps pour ne pas être "en colère" -(pour ce départ-)

Nous commençons alors à parler avec Alexis

(Simone)

Agnès -/Annette

Jocelyne

Sa maman a un prénom qui se termine par INE (Florence me dit alors que la maman d'Alexis se prénomme Delphine)

J'ajoute : une petite médaille (qu'elle porte au poignet ou dans son sac mais je ne crois pas que ce soit autour du cou)

ANTOINE (médaille de Saint Antoine ?)

Chère maman,

maman chérie... comme cela est magnifique ici - (je dis : il a eu un problème à la tête ; Florence me le confirme)

mais maman arrête de souffrir encore car moi je ne souffre plus !

je t'aime - 6 /juin ?

tu sais comme cela  est dur pour nous ici. ON te l'a déjà dit. S'il te plaît maman ne pleure plus et je voudrais aussi que tu t'occupes des autres (je dis alors : elle a deux autres enfants ; Florence confirme)

mais maman tu dois aussi penser à toi.  tu t'oublies trop souvent - tu oublies trop souvent de prendre ta part de... bonheur.

maman aime toi autant que tu m'aimes.

Les roses blanches sont toutes pour toi.

Florence me dit alors que la rose était la fleur préférée d'Alexis et elle pose une question à Alexis concernant sa tombe... voici la réponse qui a été suivie du dessin que je reproduis ensuite : cela ne correspond pas à celle d'Alexis mais à celle du père de Florence ! (par contre Delphine dira que c'était la tulipe qu'il préférait mais qu'au cours de au cimetière c'este sa dernière visite au cimetière, c'est une rose blanche qu'elle a amenée)
 OH  - cessez ces discussions. Je ne suis pas dans ce "jardin" -  je suis près de vous... laisses ce problème je suis LA

Florence me dit que la tombe de son père est exactement ainsi et elle me demande de préciser ce qui se trouve dessus ; je lui réponds alors "une colombe" et c'est bien cela)