TEMOIGNAGE DE MARTINE L.

Brigitte,

Je témoigne par écrit de ce que je t'ai raconté tout à l'heure.

Lorsque nous nous sommes rencontrées sur le marché de Beauvais oû tu tenais un stand, tu m'as informé du décès d'un de mes proches. Tu m'as indiqué que c'était la 1ère fois que tu donnais une date. C'était pour le mois de janvier 2013. J'ai de suite pensé à un ami avec lequel j'étais appelé à quelques jours et dont l'age est vénérable : 89 ans.

Or, début décembre, j'ai un appel d'une très bonne copine dont j'étais sans nouvelle et qui me dit être malade, devoir revenir sur Paris et profiter de ce déplacement pour discuter avec moi de ce qui lui arrive. J'ai senti su'il se passait quelque chose de grave et ai immédiatement appelé mon fils qui vit dans le m^me département pour qu'il se rende chez elle et me dise son sentiment. J'ai été guidée. Elle était atteinte d'un tumeur au cerveau et a une une crise qui l'a en partie paralysé juste avant l'arrivée de mon fils qui l' a incité à être hospitalisée. Elle a accepté à condition de ne recevoir aucun soin hallopathique.
Sa demande a été entendue hormis pour la morphine (nous en avons discuté). Je suis donc partie la rejoindre pour l'accompagner ainsi que ses parents très agés et analphabêtes. Je suis revenue chez moi fin décembre et ma copine est partie paisiblement le 18 janvier.

Bien à toi. Martine L.

Je me souviens en effet de cette discussion avec Martine car cela me contrariait beaucoup d'annoncer un décès ce que je m'interdis. Martine m'avait "rassurée" en me disant qu'effectivement elle connaissait un monsieur dont la santé pouvait lui faire penser qu'il était en fin de vie...