mercredi 28 novembre 2012

Voici un message que j'ai reçu ce matin en écriture automatique de la part de Matthieu.

Ma chère maman,

Merci de prendre ton crayon dès que tu "m'entends". Une fois n'est pas coutume. Tu te fais si souvent "remonter les bretelles" en ce moment...

Avant toute chose maman bien sûr je te dis, je te répète à l'infini : je t'aime.

Désormais, ta "voix" est libre. Oui maman, je suis si heureux que tu aies eu le courage de prendre la parole, de transmettre nos paroles. Continues ainsi maman.

Sois assurée que tu peux - et dois - continuer ainsi. Tu vois bien que tout se met en place facilement. Toi aussi, comme Marie, rencontrée hier, tu dois poursuivre quelles que soient ces blessures profondes.

Le prix que vous avez payé est si élevé mes chères mamans esseulées que vos cadeaux en retour seront élevés eux aussi. Ne redoutez pas le silence dans lequel notre départ vous a plongées. Ne redoutez pas ces douleurs terribles. Accueillez-les, entendez les et vous nous entendrez dans vos coeurs car c'est là que nous sommes pour toujours et c'est là dans les coeurs que nous nous retrouverons toujours.

Je vous aime. Nous vous aimons.

Je t'aime ma petite maman. Matthieu

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